Une sélection (cliquez sur les flèches pour un accès direct)
Les grands films récents, incontournables sur le tango
=► Tango, l'exil de Carlos Gardel 1985
=► Tango Bar (de Zurinaga) 1987
=► La leçon de tango 1997
=► Tango (de Carlos Saura) 1998
Les films où le tango est le fil conducteur
=► El Sur 1988
=► Naked Tango 1991
=► Cancion desesperada 1996
=► Milonga 1999
=► Assassination Tango 2002
=► La cantante de Tango 2010
=► Tango Libre 2012
Les films-documentaires concernant le tango
=► Si sos brujo - une histoire du tango 2005
=► El ultimo bandoneon 2005
=► Bar el Chino 2005
=► Maestros milongueros 2006
=► Café de los Maestros 2008
=► Tango café de los maestros & friends 2015
=► El ultimo tango 2015
Quelques autres documentaires incontournables
=► Tango, bayle nuestro 1988
=► Confiteria Ideal 2003
=► Paris, le tango et Buenos Aires 2008
=► Tete Rusconi, un vals para Tete 2008
=► Ad Occhi Chiusi 2010
=► Leyendas del tango 2015
Quelques autres films en relation avec le tango
=► Gran Casino 1947
=► El ultimo payador 1950
=► Amalio Reyes, un hombre 1970
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Tangos, l'Exil de Carlos Gardel
Fernando Solanas, Argentine, 1985
Musique : Astor Piazzolla, José Luis Castiñeira de Dios, Fernando Solanas
avec : Marie Laforêt, Miguel Ángel Solá, Philippe Léotard, Georges Wilson, Marina Vlady
Danseurs : Edouardo Arquimbaud et Gloria
Un groupe d'exilés argentins, pendant la dictature, décide de raconter l'histoire de son déracinement en montant une "tanguedie" ou "tanguedia", un spectacle musical sur le tango, mélange de musique, de danse, de comédie et de tragédie.
Prix spécial du Festival de Venise en 1985.
Un monument ! ... avec une musique d'Astor Piazzolla, et Osvaldo Pugliese en live au Bataclan ... même si la prestation de ce dernier est un peu gâchée par le choix délibéré de danseurs parodiques, type danse sportive, mais peut-être s'agit-il d'un effet voulu, présentant le mélange des cultures tango d'un continent à l'autre. La claque magistrale qu'administre Marie Laforêt, à la fin de la scène, est, à elle seule, un vrai moment de plaisir.
Dans le troisième extrait on voit Edouardo Arquimbaud et Gloria (qui nous on fait l'honneur de venir dans le cadre de Marseille Tango) exécuter une "Milonga loca" endiablée, sur un thème de Piazzolla. Le film contient d'autres séquences de danse : Marie Laforêt dans les bras d'Edouardo Arquimbaud, et ce dernier dansant ensuite une autre milonga plus classique, avec sa partenaire, Maria. Un film à voir absolument.
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Tango Bar 1987
de : Marcos Zurinaga
Musique : Atilio Stampone
avec : Raul Julia, Rubén Juárez, Valeria Lynch
Un danseur de tango, Antonio qui s'était enfui d'Argentine, revient chez son ancien partenaire qui tient le "Tango bar", après la fin de la dictature.
Ricardo, le propriétaire du bar se rappelle, en attendant Antonio, l'époque de leur ancien show : " Esto es Tango" ...
Moitié film, moitié documentaire, cet œuvre cinématographique comporte pas moins d'une quinzaine de séquences de tango, et une histoire, très résumée certes, de sa naissance et de son évolution, contée au son du bandonéon.
Un très bon film, très peu connu, et souvent confondu, de part son titre, avec le film ayant pour vedette Carlos Gardel.
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La Leçon de Tango
Sally Potter : coproduction Argentine-France-Angleterre 1997
avec : Sally Potter, Pablo Veron, Gustavo Naveira, Fabian Salas, Carlos Copello, Olga Besio
Lors de l'écriture d'un scénario, Sally rencontre Pablo, un danseur de tango argentin . Alors que les leçons se succèdent, ils tombent amoureux l'un de l'autre et concluent un marché : s'il fait d'elle une danseuse de tango, elle fera de lui une star de cinéma.
Une bande son magnifique, de superbes séquences de danse, une ambiance prenante !... Malgré quelques longueurs de certaines séquences au début du film, la partie dansée, l'essentiel de cette œuvre, restera dans l'histoire des films de tango. Les plus grands sont là, les créateurs de la révolution moderniste du début des années 90, principaux acteurs du renouveau du tango dansé dans le monde, créateurs du style dit "nuevo".
Une œuvre majeure concernant le tango, indispensable pour tous les danseurs !
Figurent, ci-dessous, trois séquences illustratives de ce film, mais il y en a de nombreuses autres, toutes aussi intéressantes.
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Tango (no me dejes nunca)
Carlos Saura, Argentine, Espagne, 1998
avec : Miguel Ángel Solá, Cecilia Narova, Mía Maestro, Juan Carlos Copes, Carlos Rivarola, Sandra Ballesteros, Óscar Cardozo Ocampo, Enrique Pinti, Julio Bocca, et dans le corps de ballet : Sebastian Arce
Musique : Lalo Schiffrin
Un metteur en scène dont la femme vient de le quitter, distrait son chagrin en se réfugiant dans le travail et se lance à cœur perdu dans un vaste projet de film consacré au tango, mais pas seulement, désirant évoquer, en outre et de façon chorégraphique, l'histoire de son pays.
Festival de Cannes 1998 : Grand Prix de la Commission Supérieure Technique
Un film parfois déroutant mais d'une très grande esthétique, faisant le lien entre les légendes du tango, Carlos Gardel, Tita Merello, le tango contemporain, et l'histoire parfois tragique de l'Argentine.
A noter, une superbe séquence de l'orchestre " El Nuevo Quinteto Real ", avec Horacio Salgán, compositeur du morceau su'il interprète, " A fuego lento ", avec Ubaldo de Lío, à la guitare, Oscar Giunta, à la contrebasse, Néstor Marconi au bandoneón, et Antonio Agri au violon.
---------------- En relation directe avec le tango -----------------
El Sur 1988
Fernando Solanas, Argentine
Musique :
Astor PiazzollaAu chant : Roberto Goyeneche
avec : Susú Pecoraro : Rosi Echegoyen / Miguel Ángel Solá : Floreal Echegoyen /
Philippe Léotard : Roberto / Lito Cruz : El Negro / Ulises Dumont : Emilio / Roberto Goyeneche : Amado / Gabriela Toscano : Blondi / Mario Lozano : EchegoyenFloreal Echegoyen, emprisonné depuis cinq ans, est libéré quand s'achève la dictature en Argentine. Il déambule sans but à travers la ville, et ne reconnaît plus le monde dans lequel il vivait. Grâce au témoignage d'un ami disparu, il apprend ce que fut l'existence de ses compatriotes durant ses années de prison ...
En dehors de l'intérêt pour cette œuvre magistrale, intérêt pour l'histoire de l'Argentine, et même si les séquences de danse en sont quasiment absentes, les amateurs de tango, apprécieront les orchestres et chanteurs, la musique de
Piazzolla et la présence exceptionnelle de Roberto Goyeneche. Un chef-d'œuvre !
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Naked tango
Leonard Schrader, Etats-Unis, 1991
avec : Vincent D'Onofrio, Mathilda May, Esai Morales et Fernando Rey
Musique : Thomas Newman / Orchestres de Raul Garello et Roberto Pancera
Lors de son retour par bateau à Buenos Aires dans les années 1920, une jeune femme échappe à son vieux mari en échangeant son identité avec celle d'une femme qui vient de se suicider. Elle croit que sa nouvelle vie sera celle d'un mariage arrangé, mais constate que c'est en fait une ruse pour la forcer à travailler dans un bordel. Le film joue sur l'association du tango avec les bordels et se rapportent clairement aux pratiques de la traite des blanches.
Il évoque ainsi le réseau de prostitution juif polonais, la Zwi Migdal (anciennement nommée Varsovia), qui était très actif à Buenos Aires au début du vingtième siècle et a été dissous grâce à la première plainte en 1929, d'une prostituée, Raquel Liberman. L'interdiction complète de la prostitution en Argentine fut promulguée en 1936.
Cette vision un peu hollywoodienne et très fantasmée de l'histoire, est en contradiction, entre autres choses, avec le fait que la prostitution de luxe était réservée aux " Francesitas " et que la Zwi Migdal consacrait ses activités à la prostitution de masse, bas de gamme, et dans de sordides maisons d'abatage.
La musique, très prenante, accompagnant les extraits ci-dessous, est de
Juan Raggi et Julio Navarrine et s'intitule Oro muerto (Jirón porteño), tango écrit en 1926, et popularisé par l'Orquesta Alfredo De Angelis et Julio Martel, et également, la même année, par Carlos Gardel. Les chorégraphies sont de Carlos Rivarola, (un des tenants du style Villa Urquiza).Le film est sorti uniquement en version langue anglaise. Vincent d'Onofrio est assez convaincant dans le rôle, et Mathilda May, y est resplendissante.
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Cancion desesperada 1996
de : Jorge Coscia
Musique : José Luis Castiñeira de Dios
avec : Rodolfo Ranni, Maximiliano Guerra, Tony Plana, et Claudio Rissi
Le filme narre la rencontre à New York d'un jeune journaliste et d'un danseur mythique de tango paralytique avec qui il prend des leçons de danse et dont l'épouse tombe amoureux de lui.
La chorégraphie du film est d'Oscar Aráiz. Dans l'extrait choisi
Valeria Iñarra apparait et danse avec Maximiliano Guerra.
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Milonga 1999
Emidio Greco, Italie.
Musique : Luis Enriquez Bacalov
avec Giancarlo Giannini, Claudia Pandolfi, Carlo Cecchi
Un commissaire tente de démasquer un couple de dangereux tueurs qui pratiquent le tango. Parallèlement à ses recherches, il essaye aussi de sauver son amour pour la femme qu'il aime et qui cherche à le fuir.
Le film est un prétexte à montrer de nombreuses séquences de tango... Giancarlo Giannini le définit ainsi «un film fou et anormal, quelque chose de différent de ce que l'on voit habituellement». Ainsi, par exemple, la scène du bal dure neuf longues minutes sans le moindre dialogue.
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Assassination Tango 2002
de et avec Robert Duval, Etats-Unis, 2002
Musique : Luis Bakalov, auteur notamment des musiques de Django unchained et Kill Bill 1 et 2.
avec : Robert Duval, Luciana Pedraza, la danseuse et professeur de tango (et sa femme dans sa vie privée) et Ruben Blades. Y apparait également Maria Nueves (voir "El ultimo tango")
Un tueur à gages professionnel, est envoyé en Argentine pour exécuter un nouveau contrat : abattre un ancien militaire, tortionnaire de l'époque fasciste. La rencontre avec Manuela, une très jolie danseuse, qui devient son professeur de tango, rendra sa mission plus difficile ...
Le film tourne autour du tango et la découverte qui peut en être faite à travers les spectacles, les cours, et les milongas. Mélangeant tragique et comique, avec quelques clins d'œil et anecdotes, il se finit, pendant le générique, par une magnifique prestation de Pablo Veron et Géraldine Rojas.
Le film a été entièrement tourné en Argentine, essentiellement en décors naturels ...
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La cantante de Tango
Diego Martinez Vignatti
, Argentine - Belgique - Netherland - France, 2010Musique : 17 tangos sur la bande son, dont Bahia blanca, El ultimo café, Alma en pena, La ultima curda, etc...
avec : Eugenia Ramírez Miori, Bruno Todeschini, et l'apport incontestable d’Alfredo Piró et d’Oscar Ferrari
Helena est un grand espoir du tango. Elle est passionnément amoureuse. Lorsqu'elle passe avec succès une audition pour une résidence dans un prestigieux théâtre de Buenos Aires, sa carrière semble prendre son envol. Mais elle est alors frappée par un drame : l'homme qu'elle aime... ne l'aime plus...
Le film tourne est d'abord consacré au chant et est un hommage au Maestro
Oscar Ferrari
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Tango Libre
Frédéric Fontayne, Belgique, France, Luxembourg, 2012
Musique : Artistes variés
avec : Anne Paulicevich : Alice / François Damiens : Jean-Christophe / Jan Hammenecker : Dominique / Sergi López : Fernand Zacharie Chasseriaud : Antonio
Jean-Christophe, gardien de prison vit seul et n'a comme seule distraction que l'apprentissage du tango. A son cours, il rencontre une jeune femme, Alice, et la revoit, plus tard, au parloir de la prison où il travaille. Alice est la femme de deux détenus. JC ne dit rien, et commence à transgresser les règles ....
Une superbe prestation de Chicho Frumboli et Pablo Tegli
---------------- Films et Documentaires -----------------
Si sos brujo - Une histoire du tango
réalisation Caroline Neal 2005
C'est l'histoire admirablement bien filmée de la "passation de témoin" entre deux musiciens, un contrebassiste quadragénaire, Ignacio Varchausky et un vieux maestro, Emilio Balcarce, compositeur, chef d'orchestre et violoncelliste.
A la fois riche en informations, d'une grande qualité des images et du son, parfois émouvant, toujours captivant, ce documentaire est un incontournable de tout amoureux du tango et de sa musique.
A voir absolument !
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El último bandoneón 2005
réalisation Frédéric Fontayne
Une jeune bandéoniste, Marina Gayotto, cherche à la fois à maitriser la technique du bandonéon et à trouver l'instrument qui lui permettra de s'exprimer pleinement.
Cette quête l'amènera à visiter tous les lieux de Buenos Aires qui font le tango, et à travailler avec le grand maître Rodolfo Mederos.
De belles images qui sortent des clichés touristiques.
Riche, parfaitement documenté, technique mais aussi parfois intimiste, ce film-documentaire nous fait voir la face cachée de l'univers des musiciens.
Incontournable pour les amateurs de bandonéon, l'instrument phare du tango.
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Bar El Chino 2005
sous la direction de Daniel Burak et Frédéric Fontayne
Film, témoignage de l'histoire, Bar el Chino, du nom de son propriétaire, est tout à la fois un documentaire sur la culture tango des quartiers populaires et un voyage dans la musique et l'histoire.
Il raconte la démarche d'un cinéaste qui entreprend un reportage sur ce lieu mythique, cherchant à retrouver les racines du tango.
Au cours de son tournage, il rencontre une autre cinéaste, Martina, arrivée avec le même projet. Sur fond d'intrigue de leur rencontre, c'est un véritable reportage sur les bars où sommeille l'âme du tango, le tout sur fond de crise économique.
Incontournable si on veut comprendre le tango des quartier sud...
où bien peu de touristes s'aventurent...
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Maestros milongueros 2006
réalisation Bebe Kamin
Pendant trois ans, dans le cadre de l'Association " Academia de estilos milongueros ", de vieux maîtres partagent leurs souvenirs et transmettent leur savoir et leur expérience, à de jeunes danseurs.
Sorte de pendant à Si sos brujo, mais pour la danse, on y écoute avec bonheur, Gerardo Portalea, Osvaldo and Coca Cartery, Margarita Serrantes, Roberto Colombo and Chiquita, et en particulier Pupi Castello et Carlos Gavito.
Un document rare et plein d'enseignements.
Ecoutez ce que dit Gavito et qui concerne à la fois sa jeunesse et la légende des hommes dansant le tango entre-eux.
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Café de los Maestros 2008
Miguel Kohan
Voyage au pays des anciens, voyage au pays des maestros..
C'est une longue suite de rencontres, d'interviews, de séquences musicales, de scènes de danse et d'extraits musicaux, qui culminent lors d'un grand spectacle donné au théâtre Colon.
Une occasion rare de faire connaissance avec Mariano Mores, Leopoldo Federico, Ernesto Baffa, Atilio Stampone, Emilio Balcarce, José Libertella, Virginia Luque, Alberto Podestá, Lágrima Ríos, Emilio de la Peña, Horacio Salgán, Aníbal Arias, et Osvaldo "Marinero" Montes.
Une réunion vraiment unique !... et une remarque intéressante dans l'introduction :
"
Si en écoutant un tango bien interprété, vous ne frissonnez pas... ne perdez pas votre temps..."_________________________ _________________________
Tango café de los Maestros & friends
Enregistré en live dans la salle “El Palacio” de Buenos Aires en 2011
Une salle mythique où se sont produits les plus grands artistes de tango, sert de décor à cette succession de shows de qualité dans l'esprit du tango de scène.
Un hommage est rendu à Edouardo Arquimbaud et à Gloria
Le panorama musical va de Carlos Gardel à Otros Aires en passant par Astor Piazzola. A noter un léger désaccord entre l'auteur de ce lignes et le présentateur du trailer, qui situe la période principale de l'immigration en Argentine, au début du 19ème siècle, alors qu'elle se situe fin 19ème et surtout début du 20ème.
On peut apprécier : Juan Carlos Godoy, Rodolfo Mederos, Teresa Parodi & Fernando Suárez Paz, Otros Aires, et Gustavo Mozzi
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El ultimo tango 2015
réalisation German Kral
L'histoire de toute une vie de tango, celle d'un couple mythique : Maria Nueves et Juan Carlos Copes.
Histoire du tango, mais aussi histoire d'amour, c'est de 1948 à aujourd'hui, le récit d'une rencontre, d'un amour, d'une carrière, de ceux qui sortirent le tango des milongas obscures, pour lui donner une place sur le devant de la scène, et dans le monde entier. Le film tire tout son intérêt, outre l'aspect historique, de la présence de Maria Nueves, à la personnalité attachante.
Participent, Pablo Veron et Alejandra Gutty, Melina Brufman, mais surtout Ayelen Álvarez Miño, qui incarne Maria Nueves jeune et qui crève véritablement l'écran, accompagnée par le jeune danseur Juan Malizia, superbe couple qui porte le film... mais qui n'apparait pas curieusement au générique...
Autres documentaires (une petite sélection)
Documentaire : "Tango, bayle nuestro" : Jorge Zadana, 1988, 70 mn
Une analyse historique et un débat sur le monde du Tango
Documentaire : "Tango y tango" : Tourné à La Havane (Festival de Tango) 1984, 84 mn
avec Oswaldo Pugliese, Sebastán Piana, grupu Gotán, Trio Mosalini, etc...
Documentaire : "El Abrazo" : Jan van den Berg, 1990, 50 mn
Le voyage d'un couple de danseur d'Amsterdam à Buenos Aires
Documentaire : "Tango, the Obsession" : Adam Boucher, Etats-Unis, 1998, 50 mn
Un voyage dans le monde du tango d'hier et d'aujourd'hui
Documentaire : "Tango, le temps d'une danse" : Ph. Costantini, Fr, 2000, 58 mn
La passion vécue d' un couple d'amateurs de Paris
Documentaire : "Nosotros" : Diego Martinez Vignatti, Argentine, 2002, 70 mn
Une histoire de l'immigration en Argentine
Documentaire : "Confiteria Ideal" : Jana Bokova, Argentine, 2003, 70 mn
Sorte de "Buena Vista Social Club" du tango sur les pas des vieux danseurs, l'évocation d'un lieu magique, sur fond de crise économique
Documentaire : "Paris, le tango et Buenos Aires" : Odile Fillion, France, 2008
L'histoire des allers-retours du tango entre l'Argentine et Paris, qui par deux fois, dans les années 10 puis dans les années 80, sont à l'origine, d'abord, de la "tangomania" de par le monde, puis de son renouveau. Avec tous mes remerciements à Odile Fillion, pour m'avoir donné copie de ce documentaire.
Documentaire : "Tete Rusconi, un vals para Tete" : Daniel Tonelli, Argentine, 2008
Un documentaire sur une icône du tango de salon et des milongas de Buenos Aires
Documentaire : "Ad occhi Chiusi" : Siomonetta Rossi, Argentine, 2010
Une exploration des aspects sociaux, psychologiques et existentiels que la danse du tango a dans notre société, en mettant l'accent sur l'expérience de protagonistes directs. Avec la participation de
Sebastian Arce, Mariana Montes, Chicho Mariano Stromboli, Mauro Zompa, Sara Mazi, Luca di Gorgio, Jeraldine Rojas, Ezechiel Paludi.Documentaire : "Leyendas del tango" : Daniel Tonelli y Marcelo Turrisi, Argentine, 2015
Les légendes du tango qui raconte leur histoire. L'auteur de cette page a eu la chance de travailler avec certains d'entre eux, et même pour quelques uns, de les recevoir dans son école " Marseille Tango ".
Coffret de documentaires : "Buenos Aires, Días y Noches de Tango" 2008
Collection de 8 dvd, présentés dans un luxueux coffret reprenant la forme d'un bandonéon, et présentant les grands orchestres, les danseurs, les milongas, des interviews inédits des acteurs du tango, et de superbes images de Buenos Aires. Ce coffret a été officiellement offert à de nombreuses personnalités et présidents de diverses républiques.
collection D. Lescarret
contactez nous pour en savoir plus
---------------- En relation avec le tango -----------------
Gran Casino
Luis Buñuel, Mexique, 1947
Musique : Manuel Esperón
Avec : Libertad Lamarque : Mercedes Irigoyen / Jorge Negrete : Gerardo Ramírez / Mercedes Barba : Camelia, la danseuse de rumba / Agustín Isunza : Heriberto
On peut se demander comment et pourquoi, Luis Buñuel, plus connu pour des œuvres allant du "Chien andalou" à "Cet obscur objet du désir", en passant par "Belle de jour", "Tristana", "Le charme discret de la bourgeoisie", et "Le fantôme de la Liberté, parmi d'autres œuvres majeures, chantre du surréalisme de surcroit, pourquoi donc, se retrouve t-il dans une filmographie tango ...
En fait seule une séquence, mais d'importance, justifie cette présence : l'interprétation magistrale d "El Choclo" par Libertad Lamarque. Et quelle séquence !
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El ultimo payador
Homero Menzi, Argentine, 1950
Musique : Sebastián Piana et Tito Ribero
Avec : Hugo del Carril : José Bettinotti / Marino Seré : Gabino Ezeiza
C'est un film retraçant la véritable histoire d'un payador très célèbre : José Bettinoti, magistralement interprété par Hugo del Caril.
C'est également une évocation de la milonga ou payada, de contrapunto, qui si l'on en croit Vicente Rossi, dans son ouvrage de référence "Cosas de negro" est une des origines de la Milonga que nous connaissons.
Certes, il n'y a pas de tango dans ce film, mais de la Milonga au Tango, comme disent certains avec humour : "Il n'y a qu'un pas" et surtout il y a derrière, à la production et comme scénariste, le poète Homero Manzi, auteur, entre autres, de la Milonga del Fortin et de la célèbre Milonga Sentimental.
L'autre intérêt de ce film est également d'évoquer la figure du célébrissime Gabino Ezeiza, une gloire à son époque, et dont le souvenir reste toujours aussi vivace. Certains disent que Gabino Ezeiza et José Bettinotti sont les précurseurs du tango chanté et de Carlos Gardel ...
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Amalio Reyes,
un hombre
Enrique Carreras, Argentine 1970
Musique : Tito Ribero
Basé sur la nouvelle, du même nom, de Cátulo Castillo
Avec : Hugo del Carril, Luis Medina Castro, Jorge Salcedo, Julia Sandoval et Elsa Daniel
C'est un film racontant les errances d'un mauvais garçon, généreux au demeurant.
Combat de coq, danses du folklore, una pelea con cuchillos (duel au couteau), du tango, toute une atmosphère qui évoque le mélange des cultures entre la campagne de Buenos Aires, et la frange de la ville.